Solutions de réhabilitation

Sans tranchées ni travaux

La plupart du temps lorsque le défaut (fissure, fuite, casse, décalage, perforation, racine...) est repéré, un chemisage partiel ou continu suffit à réparer le dommage : il s’agit d’une réhabilitation ponctuelle ou totale, rapide et économique pour réparer et consolider les faiblesses mécaniques d'un réseau et en améliorer l’écoulement.

tuyau

Réseau avant et après réhabilitation

Matériel de pointe

Cependant le problème peut parfois aller plus loin, alors avec l’aide de nos différents outils spécialisés comme le robot multifonction nous vous proposons pour chaque chantier la ou les techniques les plus adaptées.


Réparation ponctuelle

Le robot multifonction

Les robots multifonctions ou automates sont indispensables dès lors que l’on travaille dans les canalisations de diamètre inférieur à 150 mm. Ils permettent de restituer à la conduite sa section nominale par élimination des éléments gênants l’écoulement des effluents (branchements pénétrants, pénétration de racines, joints sortis, ou excroissance de mortier,...) et de réparer ponctuellement des désordres de structure (consolidation de la canalisation). Les robots perforent les éléments entravant l'écoulement de l'eau dans les canalisations.

tuyau Robot multifonction

En complément de sa mission de fraisage, il dispose d’équipement permettant de réaliser des étanchements par injection de résine acrylique ou le colmatage de fissures par application de résine époxy. Les robots sont également employés pour colmater les fissures et les cassures ou pour rétablir l'étanchéité des branchements quand celle-ci s'avèrent défectueuse.

Domaine d’utilisation

Cette technique de réhabilitation ponctuelle est employée uniquement dans les collecteurs non visitables. Elle peut être structurante ou non structurante selon les cas et permet :

• la suppression de tous les obstacles qui gênent l’écoulement de l’eau dans les canalisations (dépôts solides...)

• la préparation de l’espace d’accueil de la canalisation avant réhabilitation

• le colmatage par injection des perforations, fissures _ la réouverture des branchements après chemisage ou tubage

• la consolidation mécanique de la canalisation par la pose de tôles d’acier inoxydables destinées à assurer la restructuration des parties les plus endommagées.

Mise en œuvre

L’intervention de ces robots s’effectue sur la base d’une inspection télévisée. Il est procédé à un hydrocurage avant d’introduire le robot par un des regards du réseau. Le robot s’adapte au diamètre de la canalisation et peut opérer à partir d’un diamètre de 150mm. La réparation se déroule intégralement sous contrôle vidéo depuis le poste de pilotage du véhicule d’intervention. Enfin, il est possible de traiter 3 à 8 points par jour.

Avantages

• Traitement des liaisons canalisations / branchements
• Outil polyvalent (collage de tôle en acier inoxydable possible)
• Précision

La manchette ou le chemisage partiel

C’est un traitement ponctuel des réseaux circulaires ou ovoïdes en général non visitables, de diamètre 70 à 1400 mm, et de tous types de matériaux. Cette technique consiste à construire un tuyau neuf plaqué à l’intérieur de la canalisation dégradée, sans ouverture de tranchée, entre 2 regards.

Domaine d’utilisation

La manchette, de longueur variable, permet de corriger localement les faiblesses de structure et d’étanchéité telles que les fissures multiples, les perforations, les joints déboîtés et / ou fuyards, les pénétrations de racines, les casses, la condamnation des branchements hors service...
La manchette peut être structurante, consolidante ou non structurante selon les objectifs de la réhabilitation. Outre cette fonction mécanique, elle permet de rétablir l’hydraulicité et l’étanchéité de la canalisation, de même que lutter contre la corrosion et l’abrasion.

Mise en œuvre

Après un curage soigné et une inspection télévisuelle, une gaine souple composée de tissu de verre ou de feutre et imprégnée de liants durcissant (résines époxydiques, polyester ou vinylester) appelée manchette est introduite dans la canalisation à l’aide d’un manchon (gonflable ou non) sous contrôle télévisé. Une fois la gaine plaquée contre la paroi, la résine est polymérisée par chauffage grâce à des résistances électriques placées dans le manchon, ou polymérise à froid selon le type de résine.

Phases des travaux

• Imprégnation de la manchette en atelier ou sur site
• Introduction du manchon par traction
• Mise en place du manchon au droit du défaut à traiter
• Gonflage éventuel du manchon
• Polymérisation de la résine et durcissement
• Dégonflage éventuel et dégagement du manchon
• Renouvellement de l’opération au défaut suivant
• Inspection télévisée ou visuelle d’autocontrôle
• Remise en service du réseau en cas d’interruption

Avantages

• Pas d’espace annulaire (pas d’espace entre les tuyaux)
• Grande rapidité de mise en œuvre
• Sous réserve que le niveau d’eau ne soit pas très important, il est possible de procéder au chemisage ponctuel sans interruption du réseau

tuyau

Réseau avant et après réhabilitation

Etanchement par injection

Cette technique non structurante consiste à injecter de la résine depuis l’intérieur des ouvrages à travers le matériau.

Domaine d'utilisation

Elle peut être utilisée dans les réseaux circulaires de 150 à 900 mm de diamètre, et permet d’améliorer les caractéristiques physiques des matériaux constitutifs de l’ouvrage. Elle est adaptée à la majorité des matériaux existant.

Mise en œuvre

Après un curage de la canalisation, un manchon est tracté puis gonflé au niveau de la chambre à injecter pour isoler la zone à traiter. De l’air comprimé est alors envoyé dans la chambre d’injection. La résine et son catalyseur sont alors injectés sous forme liquide à une pression de l’ordre de 1 bar. La résine se polymérise au bout de 20 à 60 secondes, et assure l’étanchéité du matériau.

Avantages

• Ce procédé permet de combler sans difficulté les vides extérieurs.
• La résine d’étanchéité est élastique et adhérente, ce qui garantit une qualité de réalisation telle que la durée de vie de l’ouvrage réhabilité soit comparable à l’ouvrage neuf.
• C’est aussi une technique peu onéreuse


Réparation ponctuelle

Le chemisage continu

Cette technique consiste à insérer à l’intérieur du collecteur dégradé une enveloppe souple constituée d’une armature souple fortement imbibée d’une résine, et ce sans laisser subsister d’espace annulaire.

Domaine d'utilisation

C’est un traitement pour les réseaux circulaires de diamètre 100 à 2000 mm, en général non visitables, de tous types de matériaux. De nature généralement structurante, le chemisage continu peut également être employé en non structurant pour remédier aux problèmes d’étanchement, de corrosion ou d’abrasion.

Mise en œuvre

La mise en œuvre du chemisage se fait le plus souvent par réversion = inversion («chaussette ») en faisant avancer une gaine souple imprégnée de résine dans l’ancienne canalisation par air comprimé et en la plaquant contre la paroi. Le durcissement est obtenupar chauffage avec de la vapeur ou de l’eau chaude. Cette technique consiste à introduire, en la retournant, une gaine souple imprégnée de résine à partir d’un regard de visite, au moyen d’air comprimé (ou d’eau) qui plaque la gaine contre la paroi. La gaine est ensuite polymérisée en place grâce à la circulation de vapeur sous pression ou par le chauffage de l’eau. [1]
Une autre méthode, le chemisage continu par traction, consiste à tirer la gaine dans la canalisation, puis à la gonfler. Le durcissement peut alors être obtenu grâce à un robot émettant des UV. La gaine est mise en place à l’aide d’un treuil qui la tire d’un regard au regard suivant. La mise en pression de l’ensemble est ensuite réalisée à l’air. Dès lors que la gaine épouse parfaitement la forme de la canalisation, il est procédé à son durcissement par polymérisation au moyen de lampes UV ou d’une autre méthode.

Phases des travaux

• Imprégnation de la chemise
• Dérivation ou stockage des effluents • Introduction de la chemise par traction ou inversion
• Polymérisation de la résine et durcissement
• Autocontrôle de l’étanchéité
• Découpage et raccordement des extrémités de la chemise
• Réouverture des branchements
• Inspection télévisée ou visuelle d’autocontrôle
• Remise en service de l’ouvrage sans délai d’attente

Avantages

• Emprise réduite à une semi-remorque • Pas d’espace annulaire • Application sur de très grandes longueurs, en présence de coudes, de rétrécissements... • Réparation structurante possible • Mise en œuvre rapide • Particulièrement adapté pour des terrains mous


Remplacement

L’Eclatement

L’ensemble des tuyaux neufs est mis en place dans la continuité de l’éclate tuyau qui détruit l’ancienne conduite à l’avancement et repousse les débris dans le terrain environnant (éclatement statique ou dynamique). Il est donc possible de mettre en place des tubes de section nominale (fonction du diamètre nominal) identique voire même supérieure.

L’éclatement de l’ancienne canalisation est réalisé à partir d’un éclateur hydraulique (écartement de pétales à pression hydraulique, sans vibration), d’un cône d’éclatement (simple, muni d’une lame coupante ou de galets coupants) ou d’une fusée d’éclatement (éclatement par percussion). Ces derniers sont tirés dans la conduite à éclater à l’aide d’un treuil ou de vérins. Le tuyau en PEHD (Polyéthylène Haute Densité) est mis en place à la suite. L’assemblage se fait ensuite de façon mécanique ou par soudage.

Eclatement dynamique

Lors du système d'éclatement dynamique sans tranchée, l'ancienne canalisation en grès, plastique ou béton armé est éclatée, détruite et un nouveau tube court ou long PEHD d'un diamètre supérieur est entraîné en même temps. De fortes courbures ou dérivations nécessitent des fouilles intermédiaires. Le départ et l'arrivée peuvent également être des regards de révision.

Mise en œuvre

• Remplacement d’une canalisation d’eau en fonte de 250 mm par une canalisation en Polyéthylène Haute Densité (PEHD) de 280 mm sur une longueur de 120 mètres, à 1.2 m de profondeur. L’éclatement des 120 mètres dure en général une journée.

• L’éclate tuyau peut être soit poussé, soit tiré à l’intérieur de la canalisation. Il permet de réhabiliter des canalisations de diamètre nominal 100 à 1000 mm et sa capacité d’avancement est de 100 à 150 m par semaine.

• Le matériel est essentiellement constitué d’une foreuse, d’un compresseur, d’un éclateur pneumatique. L’éclateur pneumatique est un système de réhabilitation de conduites par éclatement adaptable sur une foreuse dirigée. Dans un premier temps, la tête de forage et le train de tiges sont guidés dans la canalisation à remplacer au niveau d’une fouille ou d’un regard. Lorsque l’ensemble est arrivé à la fouille de sortie (ou regard suivant) la tête de forage est remplacée par l’éclateur pneumatique.

Ensuite, un compresseur (8 à 20 m3) est alors branché sur la foreuse au niveau du joint tournant et l’air sous pression parvient via les tiges dans l’outil, produisant l’impact destructeur, comme une fusée pneumatique. L’ancienne canalisation va ainsi être détruite par éclatement, les débris étant repoussés dans le sol et une nouvelle, en PEHD va être mise en place par traction au cours de la même opération. Elle pourra être d’un diamètre légèrement supérieur.

Avantages

• Maintien ou augmentation du diamètre
• PEHD auto structurant
• Adapté aux canalisations très endommagées
• Longueur jusqu’à 120 m
• Aucune gêne pour les riverains ni pour la circulation
• Rapidité du chantier


Nous pouvons également :

• Détecter des fuites d’eau sur réseaux surpressés ou gravitaires
• Tracer des réseaux ou canalisation avant travaux d’excavation
• Diagnostiquer des réseaux par inspection vidéo ou test d’étanchéité
• Réceptionner un ouvrage, canalisation regard
• Réaliser une inspection vidéo
• Process hydraulique (changement de pompe de relèvement).
• Lavage de réservoir
• Réhabiliter partiellement ou en totalité vos canalisation et regards
• Changer ou poser de façon traditionnel (par terrassement) de nouvelles canalisations.
• Cuveler & étancher des bacs, regards ou réservoirs
• Déboucher vos canalisations
• Curer et pomper canalisations et regards.